Résultats de la campagne de mobilité générale 2023 : réunion décisionnelle n°2

Les résultats de la réunion décisionnelle n°1, des 12 et 13 juin 2023, relatifs à la campagne de mobilité générale 2023 (hors enseignement) ont été publiés, le jeudi 15 juin 2023 + addendum du 16 juin (voir notre article).

Les résultats de la réunion décisionnelle n°2 du 30 juin 2023, relatifs aux décisions de l’administration mentionnant une réserve ou une expertise, ont été publiés aujourd’hui, vendredi 30 juin. Vous les trouverez en bas de cet article. Les résultats sont également accessibles sur l’intranet du ministère de l’Agriculture. [accès réservé, nécessite une authentification].

Pour les collègues qui ont postulé sur un poste au MTE, les résultats sont disponibles sur la page dédiée du MTE.

Le SPAgri-CFDT se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Résultats de la réunion décisionnelle n°2 du 30 juin 2023 :

resultats_mobilite_printemps_2023_reunion_decisionnelle_no2_cle891e49




Politique de gestion des contractuels : Le MASA contraint de revoir les salaires à la hausse ! … Mais quand ?

La première réunion du groupe de travail relatif à la politique de gestion des contractuels au MASA, hors enseignants et CPE, s’est tenu le vendredi 23 juin 2023. Il était présidé par Xavier Maire, chef du service des ressources humaines (SRH).

La CFDT, était représentée par Jacques Moinard, Frédric Laloy et Nathalie Lebreton.

En préambule, Xavier Maire rappelle que cette réunion a pour objet d’aborder le sujet important des référentiels de rémunération des agents contractuels du ministère. Il précise qu’il ne peut pas encore les communiquer aux organisations syndicales, mais que ce sera fait très prochainement, dès qu’il aura obtenu la validation du CBCM. Une nouvelle réunion de ce groupe de travail sera programmée fin août–début septembre, afin d’examiner ces nouveaux référentiels.

En préambule, la CFDT remercie le chef du SRH pour la mise en place, enfin, de ce groupe de travail demandé depuis deux ans par les organisations syndicales.
Mais pour la CFDT, ce groupe de travail dénommé « politique de gestion des contractuels », devra également s’attaquer, au-delà de l’essentielle question de rémunération, à la révision de la circulaire de juillet 2016 qui décline le régime juridique applicable aux agents contractuels du ministère. Le contexte a profondément changé depuis 2016.
Concernant la rémunération des contractuels du MASA, la CFDT demande depuis très longtemps une véritable équité de traitement entre contractuels et fonctionnaires. Mais il y a également la question des contrats, souvent trop court, et les modalités de CDisation qui doivent être réexaminées au regard des enjeux du ministère et des possibilités ouvertes par la loi de transformation de la Fonction publique de 2019. L’aspect rémunération est un point très important, mais pas le seul.
En outre, la CFDT souhaiterait connaître les moyens qui seront mis en place par le SRH pour le bureau des contractuels (BPCO). En effet, ce bureau déjà sous l’eau depuis plusieurs années va devoir, si de nouveaux référentiels indiciaires s’appliquent, éditer un nombre très important d’avenants pour les contractuels déjà en poste. C’est la gestion du stock qui va être très compliquée ! Pour les nouvelles embauches, le flux, les nouveaux référentiels s’appliqueront a priori sans travail supplémentaire.
Il faut donc que cette volonté de remise à niveau soit accompagnée de moyens suffisants pour que cette revalorisation des salaires n’impacte pas le reste de la gestion des contractuels !

Notre crainte, très forte, étant que cette petite révolution au MASA, qui prend enfin en compte à sa juste valeur, le travail des contractuels, mette en très grande difficulté le bureau de gestion concerné… mettant les gestionnaires sous une tension inacceptable et reléguant la mise à niveau des salaires des contractuels déjà en poste à beaucoup, beaucoup plus tard, ce qui ne serait pas acceptable.

Le chef su SRH admet que le bureau de gestion des contractuels est sous tension depuis longtemps : la variété des types de contrat, les nombreux recrutements occasionnels, avec un nombre important d’avenants à faire, plus les réformes qui se succèdent, entraîne une charge de travail importante. Il est effectivement prévu de renforcer ce bureau en ouvrant de nouveaux postes. Pour autant, il y a des difficultés à recruter sur ces fonctions de gestionnaire RH, métiers réputés intéressants mais exigeants. Et très souvent, les gestionnaires qui « croulent » sous la charge de travail ne restent pas sur ces postes.

La CFDT souligne que des leviers ont été identifiés en services déconcentrés, sur des postes où l’on ne recrute pas : notamment en termes de déroulement de carrière et de promotion. Pourquoi ne pas réfléchir à mettre en place ces leviers en administration centrale ?
Il faut rendre ces postes plus attractifs avec un rythme plus acceptable et supportable. Cela passe par des effectifs dans les bureaux de gestion plus importants et qui se pérennisent mais aussi par un outil informatique qui doit être adapté à la gestion des contractuels, ce qui n’est pas le cas actuellement avec RenoiRH.

Xavier Maire indique qu’effectivement, il n’est pas possible actuellement de faire de la gestion de masse des agents contractuels dans l’outil RenoiRh. Quand il y a une augmentation d’indice, cela entraine un acte pour chaque agent alors que pour les agents fonctionnaires, cela se fait de façon plus simple, il est possible d’effectuer une gestion de masse.

La CFDT précise qu’actuellement, au MASA, il n’y a pas de grilles pour les contractuels et donc aucune progression automatique. Chaque changement d’indice se fait manuellement par avenant au contrat. RenoiRH ne pourrait-il pas intégrer un outil permettant de sortir automatiquement l’avenant.

Le chef du SRH poursuit en rappelant que la priorité est toujours donnée au recrutement des agents fonctionnaires, avant d’envisager le recrutement d’agents contractuels quand il n’y a pas de corps d’agents fonctionnaires disponibles pour un métier particulier ou pour un poste où l’on constate une carence d’agents fonctionnaires.
La loi du 6 août 2019 facilite l’embauche de contractuels avec des conditions plus souples mais aussi le départ pour les contractuels. Pour d’avantage pérenniser les agents contractuels sur leur poste, il peut leur être proposé désormais des CDI sans attendre la période des 6 ans en CDD. En outre, des contrats de 3 à 6 mois sont proposés à l’embauche, au lieu de CDD d’1 mois. Le ministère est toujours sur l’équilibre entre des contrats courts et des contractuels en CDI. Concernant la rémunération, il est avéré que le ministère rémunère mal ces agents contractuels. Le ministère souhaite aller vers une équité de traitement entre contractuels et fonctionnaires, sans aller jusqu’à une égalité de la rémunération.

Pour la CFDT il s’agit effectivement de rémunérer de façon équitable les contractuels, on serait d’ailleurs incapable de donner l’égalité au sens strict. De plus, on ne peut pas dénoncer à la fois le fait d’avoir de moins en moins de fonctionnaires au profit des contractuels dans la fonction publique et dire que les contractuels doivent être rémunérés à égalité parfaite avec leurs homologues fonctionnaires.
Mais pour atteindre simplement l’équité, il y a de la marge : au MASA, un contractuel gagne actuellement de 30 à 40% de moins qu’un fonctionnaire à poste équivalent !

La CFDT demande au chef du SRH, si le MASA a tranché concernant la possibilité de verser une part du salaire des contractuels sous forme de prime… Il faut que le ministère soit clair quant au choix d’intégrer ou pas une part d’indemnitaire dans le cadre de cette revalorisation des salaires des contractuels.
Dans le diaporama envoyé en amont de ce groupe de travail, on perçoit que le choix a été fait de rester sur de l’indiciaire uniquement et de ne pas basculer sur de l’indemnitaire. Nous souhaitons la confirmation du choix qui a été fait.
Enfin, la CFDT demande si à l’issue des différentes réunions de ce groupe de travail nous aurons bien une circulaire de juillet 2016 actualisée, déclinant toutes les règles applicables aux agents contractuels du ministère. La déclinaison de ces nouvelles règles de gestion au MASA mérite d’être consignée dans une nouvelle circulaire, pour une plus grande lisibilité vis-à-vis de l’ensemble de la communauté de travail.

Pour le chef du SRH, le ministère doit pouvoir utiliser toutes les souplesses de la loi (TFP) de 2019 en matière de recrutement. Quand un poste est publié, les fonctionnaires et les contractuels peuvent se présenter en même temps. La priorité est donnée aux agents fonctionnaires mais s’il y a carence de candidatures de fonctionnaires, les candidatures des contractuels sont examinées ; sans que les postes soient republiés.
Sur la mobilité générale et au fil de l’eau, peuvent se présenter les titulaires et sur le même rang, les agents en CDI. L’administration propose de rassembler toutes ces règles dans un document unique qui soit plus facile à consulter.

La CFDT souhaite mettre en avant l’effet de glissement de ces règles constaté au cours de ces dernières années. Elles existent mais ne sont pas systématiquement appliquées. Force est de constater aussi que les « recruteurs » ne sont pas toujours au courant des dernières évolutions de ces règles, et le RAPS parfois également ! Y-aurait-il un manque de communication !?
Dans tous les cas, la diffusion d’un document unique qui recense toutes les règles de gestion en matière de recrutement est une nécessité évidente.

Le chef du SRH fait le constat de plus en plus de difficultés pour le recrutement de contractuels. Notamment en lien avec le manque d’attractivité dû à la concurrence du secteur privé et d’autres ministères qui rémunèrent mieux leurs agents contractuels.
Ce constat a conduit le MASA à réviser l’ensemble des référentiels de rémunération. Les rémunérations tiendront compte de l’expérience en rapport avec le poste et le niveau de responsabilité.
7 à 8 nouveaux référentiels sont prévus et tiendront compte des catégories (A, B et C) et des postes occupés (débutant, confirmé, expérimenté). Les recruteurs auront une marge de négociation pour le salaire d’embauche, au regard des critères précités.

Pour les organisations syndicales, une question se pose concernant la reprise d’ancienneté pour un agent qui souhaite devenir titulaire. L’intérêt de devenir titulaire sera moins évident car la différence de salaire plus faible, mais avec uniquement de l’indiciaire pour l’agent contractuel, contrairement au fonctionnaire dont la part indemnitaire est importante.
La reprise d’ancienneté, telle qu’elle existe actuellement va rendre complètement négatif cet intérêt !

Pour Xavier Maire, c’est déjà le cas aujourd’hui : un agent jeune avec peu d’ancienneté a plus d’incitation à intégrer la fonction publique en devenant titulaire et continuer à progresser. Cela n’est pas le cas pour un agent contractuel qui a déjà une ancienneté de 10 ans et plus.
Il va effectivement falloir revoir la doctrine sur la reprise d’ancienneté. Mais, en même temps, il faut être lucide sur le constat si l’on souhaite intégrer plus d’agents dans la fonction publique. Sur cette question, ce n’est pas à notre niveau que le débat peut être tranché.

La CFDT souhaite savoir si avec la nouvelle politique de rémunération des contractuels qui va se mettre en place au MASA, l’évolution des rémunérations sera toujours limitée à la clause de revoyure triennale ? Une modification importante du poste, avant 3 ans, pourra-t-elle entraîner une réévaluation de l’indice avant les 3 ans ?

Selon le chef du SRH, l’indice de départ sera revu à l’issue de ces 3 ans, la clause de revoyure devra être appliquée. Mais si les missions évoluent vraiment et que l’on est sur un nouveau poste, il faut publier une nouvelle fiche de poste. D’un point de vue légal, le poste n’est pas réservé aux contractuels et le poste doit être mis, à nouveau, en concurrence. Sauf pour les CDI pour lesquelles on peut proposer un avenant.

La CFDT s’interroge sur la gestion du stock, contractuels déjà présents à la mise en place des nouveaux référentiels de rémunération. Certains vont se retrouver avec un indice très inférieur. Comment vont-ils être repositionnés ?

Pour le chef du SRH, ils seront reclassés dans les nouveaux référentiels, selon leur expérience, considéré encore comme débutant, ou confirmé ou expérimenté. Ils bénéficieront d’un indice plus favorable via un nouvel avenant.

La CFDT interpelle également l’administration sur le projet de déconcentration de la gestion des contrats courts (1 à 3 mois), la paye sera-t-elle également assurée par les services déconcentrés ?

Xavier Maire dit vouloir étendre cette possibilité pour les contrats jusqu’à 6 mois.
Concernant la déconcentration de la paye au niveau départemental, le ministère de l’intérieur est réticent et les SGCD ne le souhaitent pas car c’est un domaine qu’ils ne maîtrisent pas.

La CFDT s’interroge sur l’articulation entre revalorisation triennale à la date anniversaire du contrat initial et la revalorisation indiciaire qui pourrait intervenir en 2023 pour tous les contractuels en vertu de l’application des nouveaux référentiels. Pour la CFDT, ce sont 2 choses bien distinctes et la revalorisation triennale, qui tient compte de la manière de servir, doit rester à la date anniversaire du contrat. Il semblerait que les bureaux de gestion n’aient pas cette consigne pour les contractuels des secteurs d’activité du MASA qui ont déjà eu une revalorisation indiciaire. Qu’en sera-t-il exactement dans le cas du reclassement dans les nouveaux référentiels de salaire ?

En 2023, le SRH propose de traiter ces dossiers en 2 phases, en premier, appliquer la revalorisation triennale et ensuite procéder au reclassement sur les nouveaux référentiels.

La CFDT revient sur les moyens qui vont être déployés pour traiter tous ces avenants (3 000 à 4 000 avenants !) ? Combien d’ETP supplémentaires pour le BPCO ? Le SRH s’est-il donné une règle de priorisation selon les secteurs d’activités du MASA où selon les catégories C, B ou A ?

Xavier Maire indique que des renforts sont prévus au BPCO et que des règles de priorité seront établies, mais à ce stade aucune date ne peut être garantie. Il y a par exemple une forte tension chez les vétérinaires en SIVEP, ils seront gérés en premier. Les nouveaux référentiels pourraient s’appliquer à compter du 1er septembre 2023, avec un effet rétroactif pour les contractuels déjà en poste et dont l’avenant sera pris fin 2023 ou au cours de l’année 2024.

Pour conclure, la CFDT rappelle la nécessité d’un « toilettage » en profondeur de la note de service SG/SRH/SDDPRS/2016-587 du 19/07/2016. Cependant, les règles de gestion des contractuels évoluant sans cesse, peut-être qu’une FAQ « réglementaire » sur l’intranet du MASA serait plus appropriée. Cela permettrait d’avoir un texte plus « vivant » accessible à tous et toujours à jour !

 

 




CSA-Alimentation du 13 juin 2023 : SSA (délégation, SIAL, formation), IAHP, ECOPHYTO… des moyens sous-dimensionnés ! toolTips('.classtoolTips36','Santé sécurité en agriculture (ressources documentaires de la MSA pour la prévention des risques professionnels)'); toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité'); toolTips('.classtoolTips194','Contrat d\'objectifs et de performances'); toolTips('.classtoolTips205','Influenza aviaire hautement pathogène'); toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social');

Le premier comité social d’administration Alimentation s’est tenu le 13 juin 2023 sous la présidence conjointe de Maud FAIPOUX, directrice générale de l’alimentation, et de Nadine RICHARD-PEJUS, ajointe au chef des ressources humaines (secrétariat général).

Sont également intervenus Emmanuelle SOUBEYRAN, directrice générale adjointe de l’alimentation, pour les questions relatives à l’IAHP (influenza aviaire hautement pathogène), ainsi que Philippe SAPPEY, sous-directeur du pilotage des ressources et des services et responsable qualité national, pour le numérique.

Cette nouvelle instance « métier », assez proche dans son fonctionnement du CT Alimentation de la précédente mandature, peut aborder tous les sujets qui concernent les agents de la DGAl, des SRAl et des DD(ETS)PP.

La CFDT était représentée par Anne JAMMES, Frédric LALOY et Marie-Christine GALTIER.

Intervention liminaire de la CFDT et réponses de l’administration

« Madame la directrice générale,

la CFDT tient d’abord à vous remercier pour votre écoute attentive le 25 avril dernier lorsque nous avons parlé délégation des inspections en remise directe. Comme vous avez pu le constater, la CFDT n’est pas toujours d’accord avec les choix du gouvernement ou de l’administration, mais nous cherchons toujours à venir avec des propositions alternatives réalistes, et nous sommes à l’écoute de vos éléments de réponse. Ceci constitue pour nous un dialogue social de qualité. Et nous espérons que nous pourrons continuer à échanger dans cet état d’esprit dès ce premier CSA Alimentation et pendant toute la mandature. »

Maud Faipoux répond par l’affirmative : elle souhaite des échanges nourris avec les organisations syndicales.

La CFDT tient à souligner cette volonté de dialogue de la directrice générale pendant ce premier CSA : de vrais échanges ont eu lieu afin de trouver ensemble des pistes d’amélioration sur la majeure partie des sujets. Des points restent toutefois en suspens, et la CFDT restera attentive pour la défense des intérêts de l’ensemble des agents du MASA.

1. Sur le dossier de la mise en place de la police unique de l’alimentation (réforme SSA)

« Revenons d’abord sur la délégation des inspections prévues en remise directe dès 2024. Le gouvernement a préféré accorder l’équivalent de 5, peut-être même 7 ETP, par département au secteur privé pour la réalisation de ces inspections. La CFDT ne comprend pas ce choix. Et nous attendons toujours les éléments de réponse de notre ministre à notre courrier transmis il y a plus d’un mois à ce sujet. Nous sommes très sceptiques par rapport à l’optimisme du ministère de l’agriculture qui estime que cette réforme « permettra […] le renforcement [qualitatif des contrôles [et] répond aux attentes croissantes des consommateurs en matière de sécurité sanitaire de leur alimentation » (communiqué de presse du 15/05/23). »

La ministre a répondu via sa directrice de cabinet juste après ce CSA (voir la réponse du ministre). Si ce courrier apporte des éléments de réponse techniques à certaines de nos questions, il n’explique pas en quoi le choix de recourir à des délégataires sera moins onéreux et plus qualitatif qu’un recrutement de fonctionnaires compétents et impartiaux ! Cette absence de réponse vient confirmer la position de la CFDT : à budget équivalent, le recrutement de fonctionnaires aurait permis d’atteindre l’objectif quantitatif de la réforme, avec la qualité en plus !

« La CFDT prend acte de ce choix gouvernemental et il va maintenant falloir faire au mieux pour limiter les dégradations prévisibles en termes de qualité de contrôle SSA, de conditions de travail pour les services, avec des conséquences évidentes pour les agents, toujours plus sous pression !

Si nous avons bien compris que le choix de la délégation reposait sur le rapport de la mission inter-inspection de 2019, rien n’empêche le MASA de faire un vrai bilan des délégations existantes à la DGAL, afin d’en tirer toutes les leçons utiles. Pourquoi ne pas entendre notre demande de missionner le CGAAER pour réaliser un tel bilan… réclamé depuis plusieurs années par l’ensemble des organisations syndicales ? »

Maud Faipoux mentionne que le CGAAER suit la mise en œuvre de la procédure, la sélection des délégataires, … et qu’il suivra l’intégralité du déroulement du processus jusqu’à son terme. En ce qui concerne les délégations existantes, elle répond que le sujet est trop large et « l’ampleur de la tâche trop grande » par rapport au timing de la réforme. Aucun bilan n’est prévu.

Pour la CFDT, cette réponse n’est pas entendable : il ne s’agit pas d’une requête récente, et cette réponse évasive mentionnant un « manque de temps » n’est pas cohérente avec le souci de transparence affichée par la DGAL. Le MASA craindrait-il les conclusions d’un tel bilan ?!

« Maintenant parlons concret. De nombreux sujets sont sur la table, parmi eux :

Les moyens humains : 40 ETP supplémentaires ont été accordés aux DD(ETS)PP et aux SRAL, et 3 ETP ont pu être redéployés à la DGAL. Nous nous en réjouissons, même si le fait d’accorder 1/3 d’ETP à chaque DDPP et SRAL (en moyenne) nous semble très insuffisant. »

Maud Faipoux a fait un point de situation pour les services déconcentrés :

– 119 agents ont été recrutés et formés (97 sur la mobilité spécifique d’automne et 22 suite au concours T2). La formation à l’INFOMA est terminée, et les agents prendront leurs fonctions le 1er juillet dans leur affectation où ils sont actuellement en stage ;

– Une republication de 14 postes est intervenue en mars 2023 ;

– 40 ETP supplémentaires seront prochainement recrutés, les fiches de poste seront publiées dès juillet 2023, dans l’objectif d’une arrivée dans les services à l’automne ;

– Enfin, une clause de revoyure prévue initialement courant 2024 devrait intervenir fin 2024 afin de tirer tous les enseignements utiles de la première année de délégation.

• « Les systèmes d’information : seront-ils prêts au 1er janvier 2024 pour les délégataires ? Si ce n’est pas le cas, les DD(ETS)PP seront-elles impactées ? Les éventuels retards ne s’expliqueraient-ils pas en partie par les problèmes au sein du SNUM ?

Madame la représentante du SG, si des centaines d’agents qui vont subir la réforme au sein des DD(ETS)PP devaient être impactés par les dysfonctionnements au sein du SNUM, cela serait un exemple de plus qui montre à quel point il est urgent de prendre les décisions qui s’imposent pour ce service ! »

Philippe Sappey a répondu qu’un audit de sécurité de l’intégralité des systèmes d’information de l’alimentation (SIAL) était en cours de réalisation en 2023. Cet audit en trois phases consiste en un diagnostic général des SIAL, une initialisation du plan de transformation (comprenant une réorganisation des modes de travail entre DGAl et SNUM), et, à partir de juillet 2023, la mise en œuvre et le déploiement du plan de transformation. La feuille de route est prévue sur deux années.

Maud FAIPOUX a précisé que c’est ce constat de « forte marge de progrès » (sic) qui a conduit à faire l’audit.

Elle a rajouté que la prise en compte de la PSU dans les SIAL était une priorité pour la DGAL. Toutefois, elle n’a pas pu s’engager sur le fait que les délégataires pourraient utiliser les SI dès le 1er janvier 2024. Mais si ce n’était pas le cas, la charge serait portée par les délégataires et pas par les agents du MASA.

La CFDT restera vigilante sur cette affirmation lors de la mise en œuvre de la délégation et rappellera le cas échéant cet engagement de la directrice générale si des dérives étaient constatées.

• « Dépassons le sujet délégation et parlons formation des agents sur la PSU : au-delà des problèmes de contenu, des agents en formation continue nous ont alerté sur une baisse de leur rémunération (!) tandis que d’autres étaient contraints de rentrer chez eux le samedi sans aucune compensation horaire (!). Ces situations sont inacceptables, plus encore dans le cadre d’une réforme de cette envergure avec de tels enjeux ! »

Nadine Richard-Péjus a répondu qu’à sa connaissance les derniers problèmes venaient d’être réglés. Elle a mentionné que si un cas n’avait toutefois pas encore trouvé de solution, il convenait de faire remonter directement l’information aux RH pour trouver une résolution rapide.

Pour la CFDT, il est regrettable que des agents volontaires pour rejoindre la PSU aient dû attendre plusieurs mois avant que ces problèmes RH ne soient réglés. Toutes les précisions utiles ont vocation à être mentionnées dans l’instruction formation à venir. Il serait en effet inacceptable que les personnes qui vont être recrutées ou que les futurs stagiaires de l’INFOMA rencontrent les mêmes difficultés !

Sur le volet pédagogique, la CFDT a demandé si un bilan de la formation qui vient de s’achever était prévu ? Et si les cadres qui devront accompagner la réforme et former les agents en interne pourront être formés ?

Maud Faipoux a répondu que l’INFOMA a dû réaliser une mission lourde en peu de temps, en tâchant de réaliser la formation la plus complète possible avec 70 intervenants différents. Elle a indiqué qu’elle aurait un entretien avec les stagiaires sortants le 7 juillet pour un bilan « à froid », afin d’identifier des propositions d’améliorations. Enfin, des formations spécifiques pour les cadres seront prévues à l’ENSV.

La CFDT se réjouit de ce lien direct entre la directrice générale et les stagiaires et de ces formations à venir pour les cadres.

Maud Faipoux a par ailleurs fait un point de situation plus global sur la réforme :

Trois instructions techniques sont à venir cet été, concernant la délégation, la formation, et l’inspection.

Concernant les délégataires, la sélection de ceux-ci et la signature des conventions-cadres seront finalisées par les DRAAF fin juillet 2023.

La mise en œuvre de la délégation sera encadrée par deux projets de décrets présentés en séance (un décret simple et un décret en conseil d’état).

Les délégataires, obligatoirement accrédités COFRAC, réaliseront 75 000 contrôles par an, l’objectif étant une augmentation de 80 % du nombre de contrôles en remise directe dès 2024, avec un contrôle de chaque établissement tous les 6/7 ans (contre 12/13 ans actuellement).

La délégation ne sera pas totale : les agents d’État continueront à réaliser 25 000 contrôles par an, ce qui correspond à la volumétrie actuelle des inspections réalisées par la DGAL. Les contrôles de second niveau, ainsi que les suites pénales, restent de la compétence de l’État.

18 000 prélèvements PSPC (plans de surveillance et  plans de contrôle) seront, par ailleurs, délégués chaque année.

Le protocole de coopération DGAl//DGCCRF est destiné à être pérennisé après le 1er janvier 2024 pour organiser la coopération des services dans le temps.

La CFDT a remercié Maud FAIPOUX pour son souci de transparence sur ce sujet sensible. Plus de précisions dans le diaporama présenté en séance. Le cahier des charges auquel ont dû répondre les candidats à la délégation est également disponible sur demande (contact SPAgri-CFDT).

2. Sur le dossier grippe aviaire

« Alors que l’épisode de début 2022 n’est pas encore traité dans certains départements, la grippe aviaire est revenue en force dans plusieurs départements. Si la vaccination est source d’espoir, elle ne sera pas disponible avant plusieurs mois et elle ne résoudra pas tous les problèmes. Si de nombreux agents sont aguerris, beaucoup d’entre eux sont aussi fatigués, voire exaspérés, par ces crises à répétition. Les menaces émises à l’encontre de nos collègues du Gers impactent encore davantage le sentiment de détresse de nombreux agents dans l’accomplissement de leurs missions. »

Maud Faipoux partage ces constats : les agents sont très impactés, la maladie n’est plus saisonnière, voir même endémique dans la faune sauvage. Il ne s’agit plus d’une « crise » mais bien d’une situation permanente. Concernant la situation dans le Gers, où des agents ont fait l’objet de menaces de mort et d’attaques sur les réseaux sociaux, Maud Faipoux considère ces agissements comme inadmissibles, et indique que le préfet a déposé plainte, et qu’une cellule de soutien psychologique a été mise en œuvre au niveau local.

Emmanuelle Soubeyran fait état d’une augmentation de la durée des épisodes et d’un nombre important d’animaux abattus (20 millions de volailles). Depuis quatre mois, 85 foyers ont été recensés, dont 58 en Occitanie. Face à la situation qui perdure, il est annoncé une refonte de l’arrêté ministériel, visant en particulier à simplifier la réglementation, et à déployer une stratégie vaccinale. La vaccination prévue de manière opérationnelle à partir du dernier trimestre 2023 sera préventive et permettra de freiner la diffusion du virus, non de l’éradiquer. La biosécurité restera la pierre angulaire du dispositif, et la surveillance restera stricte. Pour les catégories d’élevages où elle sera requise, la vaccination sera obligatoire, sauf cas particuliers. Cette décision aura, par ailleurs, un impact sur les échanges commerciaux.

« A ce sujet, nous avons appris lors du premier CSA-M que le rapport du CGAAER qui devait être rendu au printemps le sera finalement au mieux au début de l’été. La CFDT regrette ce retard. Mais nous imaginons que des conclusions intermédiaires ont été rendues.

La CFDT a mis 3 propositions très concrètes sur la table l’été dernier. Pouvez-vous nous dire si ces propositions, qui ont reçu un écho favorable auprès du ministre, ont été retenues par le CGAAER ? Avez-vous prévu à les mettre en place ? » :

1. La possibilité de faire appel à la solidarité interministérielle notamment sur les tâches administratives et financières pour soulager les équipes techniques en cas de crise importante ;

2. Pour les heures supplémentaires, la possibilité d’indemnisation et pas seulement de récupération ;

3. La création d’une « task force », de gestionnaires de crises, de référents experts capables d’intervenir nationalement en temps de paix et en temps de crise. »

Aucun élément de réponse n’a été apporté sur les 2 premières propositions. Maud Faipoux a précisé sur le troisième point que des renforts « fléchés » IAHP ont été accordés sous forme de recrutements pérennes (12 ETP) pour les régions les plus impactées : Pays de la Loire, Occitanie, Aquitaine, Bretagne, qui devront être répartis par les DRAAF.

Pour la CFDT, si ces effectifs supplémentaires sont une bonne nouvelle, ils ne répondent pas au même besoin : une DD(ETS)PP ou un SRAL qui manque d’expérience face à une crise (IAHP, PPA, etc.) devrait pouvoir compter sur l’appui méthodologique d’un expert national, en particulier sur le plan technique, mais également sur le plan financier (dossiers d’indemnisation…). La CFDT attend avec impatience le rapport de la mission CGAAER qui doit être rendu cet été !

La CFDT a également interrogé la directrice générale sur le dispositif indemnitaire qui doit être mis en œuvre à l’automne, afin de savoir si les personnes intervenues en renfort depuis mai y seront éligibles rétroactivement.

Maud Faipoux a souligné qu’il était nécessaire de reconnaître l’engagement personnel des agents, avec ce « CIA de crise ». Nadine Richard-Pejus a précisé que 2023 était une année de transition, et que le souhait de l’administration est de verser cette indemnisation au plus tôt après l’intervention, sous forme, le cas échéant, de versement fractionnés en reconnaissance de l’engagement.

Enfin, la CFDT est intervenue sur le sujet des contractuels les plus compétents, qui partent parce qu’ils n’ont pas de proposition de renouvellement suffisamment précoce, et qu’il n’est pas possible de revaloriser financièrement. L’administration a répondu que ces questions seront abordées lors du GT contractuels prévu le 23 juin.

3. Question diverse : ECOPHYTO

La CFDT a posé la question suivante : pouvez-vous apporter des précisions sur le futur plan, générateur d’inquiétude dans les DRAAF où les services n’ont pas été sollicités pour participer à sa future élaboration ?

Maud FAIPOUX explique que le futur plan, dit ECOPHYTO 2030, sera un « spectre élargi » d’ECOPHYTO++, et qu’il s’agit d’une stratégie globale transversale.

Ce plan découle de deux chantiers annoncés par la première ministre, visant à se préparer au retrait des substances actives phyto controversées, avec un objectif de « ne pas subir au fil de l’eau ».

7 groupes de travail travaillant sur les grands types de filières se réunissent toutes les trois semaines pour identifier les usages sous tension, déterminer une organisation pour trouver des alternatives non chimiques, et renforcer la recherche. Un comité inter-filières se réunira en juillet 2023 pour identifier les actions à mettre en œuvre et les prioriser.

La CFDT a remercié la DGAL pour ces précisions… mais regrette que les agents des SRAL ne soient pas plus régulèrent informés de ces évolutions. C’est un énorme travail qui s’engage sur les produits phytosanitaires et les alternatives possibles, les experts vont être encore très sollicités. Pour la CFDT le réseau d’experts « filières végétales » est largement sous-dimensionné pour faire face à toutes les demandes de la DGAL, qui s’enchaînent et touchent des domaines très larges !




Réforme SSA et remise directe : le ministre botte en touche !!! toolTips('.classtoolTips36','Santé sécurité en agriculture (ressources documentaires de la MSA pour la prévention des risques professionnels)'); toolTips('.classtoolTips193','

Toute cession, à titre gratuit ou onéreux, réalisée entre un détenteur d’une denrée alimentaire et un consommateur final destinant ce produit à sa consommation, en dehors de toute activité de restauration collective.

'); toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social');

Suite à l’annonce par la DGAL du lancement de l’appel à candidatures pour les délégations de missions en SSA, et face aux nombreuses inquiétudes remontées par les collègues, les représentants des organisations syndicales CFDT, Alliance du Trèfle, FO Agriculture et UNSA AAF, ont saisi le ministre de l’agriculture ( voir la lettre ouverte au ministre ). Maud Faipoux (voir l’article complet ), directrice de la DGAL, puis la directrice de cabinet (voir la réponse du ministre) ont apporté des éléments de réponse techniques à certaines de nos questions. Mais la CFDT n’a toujours pas compris en quoi le choix de recourir à des délégataires sera moins onéreux et plus qualitatif qu’un recrutement de fonctionnaires compétents et impartiaux ! Et le fait que l’on s’aventure sur une telle réforme sans bilan des délégations existantes à la DGAL ne nous rassure nullement !


« Voici nos principales questions et les premiers éléments de réponse de la DGAL

  • Coût de la délégation : à la question « est-ce que nous nous trompons lorsque nous affirmons que l’option délégation sera finalement plus onéreuse que l’option d’embaucher des fonctionnaires à nombre d’inspections égal ? », la DGAL a admis ne pas avoir de réponse précise et a renvoyé sur une éventuelle réponse du Cabinet.
  • Qualité des inspections : pour la DGAL, l’impartialité des contrôles sera garantie par l’accréditation COFRAC … cet argument est pourtant insuffisamment convaincant au vu des enseignements des délégations déjà existantes !
  • Charge de travail : si les 40 ETP supplémentaires obtenus seront bienvenus, deux chiffres parlent d’eux même : chaque structure pourra bénéficier de seulement 1/3 d’ETP supplémentaire en moyenne alors qu’avec 32 M€ HT consacrés à la délégation, on aurait pu embaucher plus de 5 ETP par structure !

Nos principales propositions et les réactions de la DGAL :

  • 1) Lancer immédiatement une mission CGAAER, pour faire l’analyse de l’opportunité ou non d’une délégation, au regard des délégations déjà mises en œuvre.
    La DGAL nous a informé que le CGAAER va être sollicité pour apporter un regard sur les modalités de contrôles de la délégation. Mais il n’y aura ni mission, ni bilan, ni comparaison sur le plan européen… pour nos organisations syndicales c’est un lancement à marche forcée.
  • 2) Dans l’hypothèse de la délégation, commencer par une expérimentation pendant 2 ans dans quelques départements très urbains ou ruraux sans abattoir, avant d’en dresser un bilan préalable à une éventuelle extension.
    Pour la DGAL cette hypothèse ne pouvait être retenue en raison de la nécessité d’une masse critique de contrôles suffisante pour attirer des candidats !
  • 3) N’augmenter que progressivement le nombre de contrôles en remise directe
    Selon la DGAL, cette hypothèse n’était pas entendable au niveau interministériel. Une période de rodage serait pourtant utile pour une réforme de cette importance !
  • 4) Réadapter le rythme de formation des personnels
    Ce dernier point sera rediscuté dans le cadre du dialogue social à venir.



Attachés : ouverture de l’examen professionnel d’accès au grade de principal (2024) toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)');

La note de service SG/SRH/SDDPRS/2023-391 du 19/06/2023, relative à l’examen professionnel pour l’avancement au grade d’attaché principal d’administration de l’État relevant du ministre chargé de l’agriculture, session 2024, vient de paraître au BO Agri (à lire également  en bas de cet article).

Sont concernés les attachés d’administration du MASA qui, au plus tard le 31 décembre 2024, auront accompli au moins trois ans de services effectifs dans un corps civil ou un cadre d’emplois de catégorie A ou de même niveau, et auront atteint le 5e échelon du grade d’attaché (ces deux conditions étant cumulatives).

Le nombre de places offertes est de 23

Épreuve orale unique

Elle consiste en un entretien de 30 minutes avec le jury destiné à reconnaître les acquis de l’expérience professionnelle du candidat, d’en apprécier les motivations, les aptitudes au management, les capacités à évoluer dans son environnement professionnel et à exercer les missions dévolues aux attachés principaux d’administration (présentation du candidat 10 min et questions du jury 20 min).

À cet effet, le jury disposera d’un dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des acquis de son expérience professionnelle (RAEP) dans lequel il expose la méthodologie qui a été la sienne dans la conduite d’un projet ou d’une action qu’il a mené ou auquel il a contribué, les difficultés qu’il a rencontrées et les enseignements qu’il en a tirés.

Les candidats trouveront la fiche référentiel d’attaché principal d’administration de l’État ainsi qu’un guide d’aide à la constitution du dossier de RAEP.

Calendrier

L’inscription se fait directement par l’agent sur le site https://www.concours.agriculture.gouv.fr/

  • Date d’ouverture des inscriptions : 05 septembre 2023
  • Date limite des inscriptions : 05 octobre 2023
  • Date limite de dépôt des pièces justificatives : 18 octobre 2023
  • Date limite d’envoi du dossier RAEP par voie électronique : 18 octobre 2023
  • Date et lieu de l’épreuve orale : à partir du 14 novembre 2023, à Paris.

Préparation

Des formations de préparation à la rédaction du dossier RAEP et à l’épreuve orale d’admission sont proposées au niveau régional.
L’offre de formation  est accessibles sur le site Internet de la formation continue du ministère de l’agriculture ici et, pour celles proposées en interministériel, sur le site Internet Safire ici 

Les agents sont également invités à prendre contact avec le Délégué régional à la formation continue à la D(R)AAF et la délégation d’administration centrale à la formation continue pour les agents d’administration centrale. pour s’informer sur l’offre de formation disponible. Les agents de l’enseignement supérieur agricole et des établissements sous tutelle du ministère chargé de l’agriculture doivent s’adresser à leur établissement en charge de la mise en place de ces formations. En fonction des places disponibles ils peuvent aussi bénéficier des formations organisées par le niveau régional et en administration centrale.

Par ailleurs, il est conseillé aux agents de lire les attendus du jury qui constituent des recommendations utiles pour aborder l’épreuve de RAEP : https://www.concours.agriculture.gouv.fr/espace-telechargement/bilans-rapports-des-jurys-et-attendusdes-jurys  Voir le rapport de l’examen 2023  ici

principalat 2023-391_final




Compte rendu du CSA AC du 31 mai 2023 : réorganisation des services, attractivité des postes, frais de déplacement, entretien professionnel, rapport social unique, télétravail … toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité'); toolTips('.classtoolTips299','Complément indemnitaire annuel (part variable du RIFSEEP, versée en décembre chaque année)');

Le CSA AC remplace le comité technique d’administration centrale (CT AC) et les Comités techniques spéciaux dans les services en administration centrale. Son périmètre intègre le secrétariat général, la DGAL, la DGPE, la DGER le CGAAER et le bureau du cabinet. Il comprend également une formation spécialisée qui reprend les sujets portés anciennement par le CHSCT-AC.

Le SPAgri CFDT était représenté par Grégor APPAMON, Stéphanie CLARENC, Robert KRIER-KOLYADA, Benjamin KUPFER, Eric PERROT et Mireille TROUPEL.

Ce CSA avait pour Ordre du jour :

  1. Adoption du règlement intérieur du CSA-AC et de sa formation spécialisée (FS),
  2. Réorganisation partielle du secrétariat général (SG) du MASA,
  3. Réorganisation partielle de la direction générale de l’Enseignement et de la Recherche (DGER),
  4. Point d’information : fermeture exceptionnelle de l’axe nord du RER B du 12 au 14 août 2023,
  5. Questions diverses.

La CFDT a lu la déclaration liminaire dans laquelle elle insiste sur la qualité du dialogue social à renouer dans cette instance qui ne s’est plus réunie depuis le 15 avril 2021… et le mal être de plus en plus prégnant d’un nombre important d’agents en administration centrale.  La CFDT insiste également pour avoir des ordres du jour qui concernent prioritairement les sujets d’actualité de l’administration centrale et qui présentent un intérêt certain pour les agents (télétravail,  CIA, plan managérial, charte des temps,…). Lire la déclaration liminaire de la CFDT.

L’intersyndicale du MASA a également lu une déclaration liminaire, ici,  afin d’alerter sur les conditions de travail plus qu’inquiétantes au SNUM. Les résultats de l’enquête mise en œuvre en début d’année par l’intersyndical ont été remis  à la secrétaire générale.

I) Réponse de la Secrétaire générale aux déclarations liminaires

La secrétaire générale réaffirme l’importance du dialogue social. Le CSA se réunira a minima deux fois par an comme le prévoit le règlement intérieur.

Elle explique que ces nouvelles instances, CSA ministériel, AC, et de réseau (Services déconcentrés, Alimentation et Forêt-agriculture) doivent s’articuler entre elles selon les sujets à traiter et qu’il faudra veiller à les aborder dans la bonne instance. A ce titre, elle renvoie au CSA Alimentation la question relative à la SSA portée par l’Alliance du Trèfle.

Sur la question des conditions de travail, la secrétaire générale précise que le baromètre social sera déployé  à la rentée de 2023. Au travers de ce document, l’administration pourra alors disposer d’informations précises sur la situation dans les services et enrichir le dialogue social.

Sur le sujet du recrutement elle constate la difficulté à recruter au ministère de l’Agriculture mais également dans l’ensemble de la fonction publique. Cette problématique concerne également le secteur privé. Elle souligne le décalage entre les attentes des nouvelles générations et les emplois proposés. Elle insiste su l’importance du sujet dont il faudra rediscuter (Voir infra la réponse à la question diverse de la CFDT – Attractivité des postes en administration centrale : Un défi à relever collectivement !)

Concernant, le SNUM, la secrétaire générale a indiqué que ce sujet serait abordé dans le cadre d’une réunion bilatérale avec l’intersyndicale, organisée à la demande des organisations syndicales et dont la date reste à fixer.

Compte tenu d’un ordre du jour qui n’aborde aucun des sujets prioritaires, tel que nous l’avons souligné dans la déclamation liminaire, il nous a paru plus utile de traiter en premier lieu,  les questions diverses, puis d’aborder les points à l’ordre du jour.

II) Réponses aux questions diverses

  • Organisation du travail : il y a urgence à agir !!!

Depuis de nombreuses années, la CFDT constate dans l’ensemble de l’administration centrale une dégradation des conditions de travail des agents liées aux missions qui ne cessent d’augmenter et des effectifs sous dimensionnés. Beaucoup d’agents sont en difficulté et les situations de détresse au travail et de burn out se multiplient. Par ailleurs, nous avons des retours d’agents qui travaillent le soir et le WE et ce, sur des périodes très longues. Il est demandé à certains agents de participer à des réunions en visio alors qu’ils sont en congé, ou encore à des réunions qui démarrent à 19 h, sans compter les mails de leur hiérarchie reçus à 23h ou à 5h du matin. La CFDT demande qu’une réflexion soit menée en GT avec les organisations syndicales à ce sujet selon les axes suivants :

– Revue de missions, définition des priorités, organisation du travail

– Mise à jour de la charte des temps et définition des modalités d’application de la charte des temps, sans oublier la gestion de l’utilisation des téléphones portables qui ne signifie pas que les agents sont joignables 7J/7J et 24h/24h.

– Déploiement et mise en œuvre du plan managérial en AC notamment pour mobiliser les encadrants sur le sujet du management.

La secrétaire générale botte en touche sur ce sujet pourtant central du dialogue social, remettant la discussion à plus tard, au regard des résultats du baromètre social qui ne sera déployé avant l’automne 2023… et des résultats exploitables, au mieux, début 2024 !

Pour la CFDT, cette réponse n’est pas acceptable, d’autant que le dernier baromètre social n’a pas abouti sur des actions concrètes sur ce sujet. Au regard de l’urgence de la situation et des impacts négatifs sur la santé des agents qui se multiplient au fil du temps.  C’est pourquoi il y a urgence à agir sur ce sujet et de donner des perspectives d’amélioration aux agents. La CFDT poursuit sa mobilisation pour définir les actions à mettre en place. 

  • Attractivité des postes en administration centrale : un défi à relever collectivement

Les directions d’administrations centrales rencontrent de plus en plus de difficultés pour recruter des agents en administration centrale. Les raisons sont multiples : le coût de la vie prohibitif et l’inflation, les problèmes de transport, les délais de traitement de l’arrivée des agents, l’ambiance de travail, … Le télétravail permet dans certains cas d’améliorer l’attractivité de postes en AC mais c’est très dépendant de sa mise en œuvre et ne permet pas de résoudre le problème

La CFDT demande qu’une réflexion soit menée en GT avec les organisations syndicales à ce sujet afin de définir un plan d’actions pour renforcer l’attractivité de l’administration centrale.

La secrétaire générale dit avoir pris la mesure de la problématique, un GT sera mis en place par le SRH. Des dates seront très rapidement proposées aux organisations syndicales.

La CFDT est satisfaite de la perspective de ce groupe de travail et espère qu’il va se réunir rapidement au regard de l’importance de ce sujet et de son impact sur le collectif de travail.

N’hésitez pas à nous faire parvenir les pistes que vous identifiez qui pourraient améliorer l’attractivité de l’administration centrale.

  • Frais de déplacement : une galère de plus !

De nombreux agents nous remontent des difficultés pour organiser leurs déplacements avec GLOBEO, avec des ordres de mission signés peu de temps avant le déplacement, des difficultés pour trouver des hôtels sur GLOBEO et un délai important pour être indemnisé des frais de déplacement, au point que certains agents ne souhaitent plus faire de déplacement.

De même, Les inspecteurs de l’enseignement agricole engagent des sommes importantes allant jusqu’à 3000 à 4000 euros et le délai de remboursement est de 2 à 3 mois, ce qui n’est pas sans difficulté sur des sommes aussi importantes. Quelles solutions peuvent être apportées à ces agents pour faciliter les déplacements ? De même, les inspecteurs de l’enseignement agricole n’ont plus accès à la 1re classe pour leurs déplacements et ce, alors qu’ils passent plus de 20 jours par an dans les transports. La première classe leur confère des conditions de travail leur permettant de rédiger leur rapport d’inspection et préparer leurs inspections et ce, en toute discrétion, dans un contexte où les missions exceptionnelles se multiplient. Les inspecteurs ont demandé un échange avec la secrétaire générale qui est resté sans réponse. Est-il prévu de leur répondre ?

L’Administration reconnaît que le dispositif GLOBEO ne fonctionne pas correctement avec le prestataire. La SDLP a alerté sur les dysfonctionnements auprès de la direction des achats de l’État, en charge de l’accord cadre interministériel avec l’agence de voyages. S’ajoute également un problème de sous-effectif au BML qui explique également les retards des remboursements.

Pour ce qui concerne les frais des inspecteurs de l’enseignement agricole, ils peuvent bénéficier du dispositif d’avances. Ce point est en discussion avec la DGER. Par ailleurs, l’utilisation de la 1re classe est supprimée de façon générale pour tous les agents sans distinction, excepté pour les agents RQTH dont le handicap le justifie.

Si la CFDT comprend la difficulté d’une résolution de ces dysfonctionnements au niveau interministériel elle souhaite que la question du sous-effectif au BML soit réglé rapidement ce qui serait un facteur d’amélioration de cette situation très pénalisante pour la marche des services.

  • Entretien professionnel : et si on faisait le bilan?

La campagne des entretiens professionnels vient de s’achever. Esteve est désormais fermé. La CFDT demande un bilan de la réalisation des entretiens professionnels direction d’administration centrale et par service. Que se passe-t-il lorsqu’un agent n’a pas d’entretien professionnel et plus particulièrement pour la modulation du CIA ?

La secrétaire générale précise qu’à la mi-avril 55% des entretiens professionnels étaient signés (signature agent). Si l’agent n’a pas eu son entretien sous Esteve et après la date de clôture, il pourra le faire en mode papier. Par ailleurs, des éléments de bilan seront présentés aux organisations syndicales mais sans précisions de calendrier. Sur la question de l’évaluation du CIA en l’absence d’entretien professionnel, la Secrétaire générale répond que la hiérarchie fixe le taux de modulation du CIA de l’agent qui est en droit de demander à son supérieur hiérarchique toutes les explications relatives au taux de modulation qui lui aura été appliqué.

La CFDT ne peut se satisfaire de la réponse de la Secrétaire générale qui aurait du rappeler à cette occasion l’absolue nécessité de la tenue des entretiens professionnels. A défaut, l’agent se trouve alors dans une situation pénalisante pour la modulation de son CIA, ce qui, par ailleurs, peut faire l’objet d’un recours,  mais, également, si il s’engage dans une démarche de mobilité ou de promotion. La CFDT sera très vigilante quant à la mobilisation des personnels encadrants lors de la prochaine campagne des entretiens professionnels.

  • Rapport social unique : une obligation réglementaire … dont le MASA s’affranchit à ce stade

Le dernier bilan social a été présenté au CT-AC du 15 avril 2021 et faisait un bilan sur les effectifs mais ne comprenait pas tous les éléments du bilan social attendu dans le rapport social unique. Au regard des alertes dont nous sommes destinataires en tant qu’organisation syndicale, la CFDT demande les données suivantes :

– Bilan des effectifs (corps, grade, contractuels, …) par direction d’administration centrale et par service

– Bilan chiffré des mobilités par directions d’administration centrale et par service

– Bilan chiffré des arrêts maladie par directions d’administration centrale et par service

– Bilan chiffré du nombre d’agent ayant perçu une même fourchette de montant de CIA par tranche de 10 %

La CFDT demande que le rapport social unique complet pour l’année 2021 et 2022 soit présenté au prochain CSA-AC, conformément aux articles L. 231-1 à L. 231-4 et L. 232-1 du CGFP et au décret Le décret n° 2020-1493 du 30 novembre 2020.

L’Administration acte que le rapport social 2020/2021 n’a pas été présenté aux organisations syndicales. Le Rapport social unique 2022 va être lancé  et sera mis à disposition sur une plateforme sociale. Elle ne fournit pas de précisions sur les données contenues en lien avec la demande de la CFDT.

La CFDT ne peut se satisfaire de cette réponse. En l’absence du rapport social unique, l’Administration aurait dû, a minima, transmettre les données demandées objet de cette question de la CFDT. L’administration ne joue pas la transparence sur des données dont la transmission est pourtant une obligation réglementaire. Certaines de ces données sont par ailleurs des indicateurs quant aux risques psychosociaux, et, plus généralement, aux conditions de travail dans une structure.

  • Application de l’accord télétravail : peut mieux faire !!!

L’application de l’accord télétravail montre de nombreuses disparités entre directions d’administration centrale, voire même entre des bureaux au sein d’une même direction. Très peu d’agents ont 3 jours de télétravail par semaine. La CFDT s’interroge sur ces pratiques différentes et demande une clarification des règles d’attribution des jours de télétravail.

La secrétaire générale souligne que la pratique au ministère de l’Agriculture est conforme à ce qui se fait dans les autres ministères. Le Comité de suivi relatif à la mise en œuvre du télétravail se réunira fin juin.

Pour la CFDT, là encore la secrétaire générale se retranche derrière un comité de suivi à l’échelle nationale alors que la CFDT souhaitait débattre de ce sujet à l’échelle de l’administration centrale pour comprendre les raisons des disparités de l’application de l’accord télétravail au sein même de l’administration. Les agents ne comprennent pas de telles disparités alors que l’Administration n’apporte pas de réponses sur le fond. Sur cette question du télétravail, qui intègre le sujet plus large du management, la CFDT souhaite que la Secrétaire générale précise son approche et donne des perspectives dans le cadre d’un dialogue social constructif.

  • Plages horaires élargies pendant l’été pour faire face aux difficultés de transport, oui…mais !!!

A ce stade, les plages horaires élargies ont été mises en place en cas de canicule, grèves de transport, ou toute autre situation exceptionnelle, Certains jours de grève ont bénéficié des horaires élargis mais ce n’est pas systématique. Or, pendant l’été, beaucoup d’agents arrivent avant 7 h 30 en raison des difficultés rencontrées dans les transports franciliens (travaux, lignes fermées, moins de métro et RER,…). D’après une première enquête, 15 à 20 % des agents sondés sont concernés par une arrivée avant 7h30 l’été. La CFDT demande la mise en place des horaires élargis du 15 juin au 15 septembre afin de permettre aux agents de s’adapter à ces contraintes de plus en plus fortes en Ile de France.

La secrétaire générale explique que, au regard des contextes, des dispositions doivent être prises pour adapter les horaires, et ce, avec toute la souplesse nécessaire.

Pour ce qui concerne les arrivées avant 8h cela nécessite une modification du RIALTO mais qui pour l’instant n’est pas à l’ordre du jour.

Pour la CFDT, les difficultés de transport vont se multiplier avec l’été (fermeture de la ligne 14, travaux sur la ligne C,…) mais aussi avec les événements à venir à Paris : coupe du monde de Rugby, jeux olympiques, … Ce contexte requiert une souplesse plus importante sur les plages horaires et éventuellement le télétravail. Cette réponse ne va pas dans le bon sens pour les agents. D’autant que cette situation crée une disparité entre les agents arrivant avant 7h30 et dont le temps n’est pas comptabilisé, alors qu’il l’est pour les agents qui travaillent jusqu’à 20 h.

  • Parking vélo à Varenne : des deux roues bien garés !!!

Les agents sont de plus en plus nombreux à venir à vélo à Varenne et nous nous félicitons des efforts faits pour l’environnement, que nous encourageons encore à renforcer. Le parking prévu à cet effet est actuellement en travaux mais était sous dimensionné par rapport au nombre de vélos. Qu’est-il prévu de mettre en place pour les vélos ? Pour quelle volumétrie ? Les vélos seront-ils à l’abri de la pluie ?

Le parking vélo dans la cour 2, actuellement en travaux, est indisponible. Des rails sont disponibles à titre provisoire sous les arcades. Un espace abrité sera de nouveau disponible dans la cour 3 et 4 (23 places) après la fin des travaux des bâtiments C et D. Des espaces seront également aménagés au sous-sol dans les parking Varenne et Barbet de Jouy.

  • Travaux et déménagement : quelles actualités ?

Le GT travaux d’administration centrale prévu dans la feuille de route sociale n’a pas été réuni. Nous recevons de nombreuses questions sur les déménagements à venir à l’issue des travaux du bâtiment C et l’avenir des agents qui sont actuellement sur le site de Maine. Ce sujet est source d’inquiétudes pour les agents qui s’inquiètent de leurs futures conditions de travail. Pourriez-vous nous donner des informations à ce sujet ?

Dès la fin des travaux des bâtiment C et D sur le site Varenne les agents actuellement sur le site Maine y seront installés. Les travaux sur le site de Maine pourront alors commencer.  La SDLP travaille actuellement au plan de relocalisation des agents et prévoit d’organiser un GT pour donner plus d’informations à ce sujet.

Par ailleurs, les travaux de la cour 2 seront terminés à la fin du mois de juin.

III) Ordre du jour

1) Avis sur le règlement intérieur du CSA AC

Voir le règlement intérieur

La CFDT, contrairement à la pratique antérieure au CHSCT AC, a demandé à la secrétaire générale si elle pouvait confirmer sa présence lors de la tenue de la formation spécialisée du CSA AC au regard de l’importance des sujets qui concernent très directement les agents.

Elle a répondu que sa présence n’apporterait aucune plus-value sur les sujets techniques qui y sont évoqués et qu’elle y participerait le cas échéant mais ne souhaitait pas s’engager sur ce point.

La CFDT a également demandé une clause de revoyure  sur le  règlement intérieur (RI)  afin, le cas échéant, de l’adapter au regard du retour d’expérience sur ces nouvelles instances.

La Secrétaire générale a répondu par la négative à cette demande de la CFDT  ne jugeant pas utile de revenir sur un document déjà voté en séance du CSA AC  .

La CFDT a également demandé la possibilité d’organiser des réunions de préparation sur des sujets importants portés à l’ordre du jour du CSA AC. Cela concerne, par exemple, la vie des services et plus particulièrement les réorganisations qui nécessitent d’en mesurer les impacts pour les agents. Ces réunions préparatoires permettraient aux organisations syndicales d’éviter qu’elles prennent connaissance de ces sujets aussi importants en séance. De même, la CFDT a demandé la possibilité d’organiser des réunions sur des sujets spécifiques aux directions techniques.

La secrétaire générale s’est opposée à ces deux demandes, qui, d’après elle, reviendrait à recréer une comitologie que, précisément, la réforme a voulu simplifier. Cependant des échanges informels avec les directions techniques restent envisageables.

La CFDT a voté pour ce texte et ce, afin de montrer sa bonne volonté pour un dialogue social constructif mais reste vigilante sur ces points pour le bon fonctionnement des instances.

2) Avis sur un projet de décision portant organisation du SG du MASA

L’Administration présente un projet de réorganisation de plusieurs entités du secrétariat général.

  • Haut fonctionnaire de défense

C’est désormais la Secrétaire générale qui est Haut fonctionnaire de défense. Il est donc proposé de rattacher cette entité au SG afin d’être en cohérence avec la pratique dans les autres  ministères.

  • Bureau de l’immobilier à Auzeville

Il est proposé de créer un bureau de l’immobilier à Auzeville pour faciliter la gestion de l’immobilier sur site. Ce bureau devrait être opérationnel au plus tard le 1er janvier 2024.

  •  Service statistiques et de prospectives (SSP) agricoles

Il s’agit de remplacer le bureau actuel de méthodes et de l’information statistique par la création d’un département avec les 2 bureaux suivants :

– Bureau de la méthodologie statistique

– Bureau de la qualité et de l’informatique statistique

L’objectif est de faire face aux fortes évolutions qui touchent ce bureau et permettre une cohérence à la fois en termes d’organisation du travail en interne mais aussi en externe où leurs homologues fonctionnent par département. D’après les éléments donnés en séance, les agents sont favorables à cette reconfiguration et il n’y a pas de postes supprimés.

  • Délégation au pilotage et à la transformation (DPT)

Création de deux nouveaux bureaux :

– le bureau du pilotage du budget du P 215 (BPB215)

– le bureau du pilotage des effectifs du P 215 (BPE215)

Ces missions étaient anciennement regroupés au sein du même bureau du pilotage, du budget et des effectifs du P 215 (BPIB).

  • Création de la Délégation à l’encadrement supérieur (DES)

La création de cette délégation est la conséquence de la réforme de la haute fonction publique. Elle comprend les missions de la délégation mobilité et carrières auxquelles s’ajoute le pilotage de l’accompagnement des cadres supérieurs dans leur parcours professionnel : conseil en matière de mobilité, promotion et mise en œuvre d’actions d’accompagnement individualisé, surveillance de la mise en œuvre effective de l’évaluation collégiale approfondie périodique, accompagnement de la professionnalisation des processus de recrutement.

La CFDT interroge l’administration sur le nombre d’agents dévolus à cette délégation.

L’administration nous répond qu’ils sont au nombre de 13 ETP. Il viennent s’ajouter aux ETP supplémentaires obtenus pour l’administration centrale dans le cadre de la loi de finance. Il est prévu d’augmenter de 10 postes pour le renforcement de la fonction RH, de 10 postes pour le renforcement du numérique et 3 postes pour le renforcement juridique.

Pour la CFDT, cela fait 23 postes affectés à l’administration centrale, hors délégation à l’encadrement supérieur, quand le projet de loi finances prévoyait 36 ETP. Ces données confirment la crainte de la CFDT et force est de constater que plus d’un tiers des postes obtenus dans la loi de finance ont été attribués à l’encadrement supérieur… Le nombre de poste affecté au SRH et en particulier pour les bureaux de gestion risque d’être dérisoire au regard du sous effectif et de la charge de travail de ces bureaux. La CFDT soutient ces bureaux et se mobilisera pour trouver des solutions.

Concernant les textes modificatifs de l’organisation de l’administration centrale, la CFDT ainsi que les autres organisations syndicales déplorent l’absence d’études d’impact. Elle souligne également un calendrier très serré qui empêche d’avoir une vision précise des conséquences pour les agents. (suppressions de poste, changement de fiches de poste, changement de hiérarchie,…) De même, dans les présentations de ces réorganisations, aucun des représentants de ces services réorganisés n’a donné d’élément sur la concertation avec les agents. La Secrétaire générale s’est engagée sur ces sujets de réorganisation à ce que ses services réalisent des études d’impact.

Dans ces conditions et en l’absence de retour sur l’inquiétude des agents face à ces réorganisations la CFDT  a voté l’ abstention

3) Avis sur un projet de décision portant organisation de la DGER du MASA

La DGER  présente un projet par lequel 2 bureaux sont réorganisés en 3 bureaux :

– Le bureau du pilotage des moyens et de l’organisation des établissements de l’enseignement technique agricole ;

– Le bureau du pilotage du programme 143, de la prospective et des relations de gestion ;

– Le bureau du pilotage des compétences et de la gestion des emplois de l’enseignement technique agricole (seule la dénomination change).

Cette réorganisation permet de répartir la charge de travail des agents en cohérence avec le calendrier budgétaire qui est sur une année civile pour les moyens et le calendrier de la gestion des emplois qui est calé sur la rentrée scolaire.

La CFDT a fait remarquer que l’information des agents relative à cette réorganisation est survenue à la suite de la communication de l’ordre du jour de ce CSA, ce qui ne nous donne pas le signal d’un dialogue social constructif avec la communauté de travail sur cette réorganisation.

A la question de la CFDT de l’impact de cette réorganisation sur les agents, la DGER a répondu que seulement deux agents étaient impactés et que les conséquences avaient été abordées lors des entretiens professionnels, notamment en raison de postes vacants.  La DGER profite donc de cette période de vacance de certains postes pour limiter l’impact de cette réorganisation.

Au regard de ces éléments, et en l’absence de retours d’agents susceptibles d’être en difficulté du fait de cette réorganisation, la CFDT a fait le choix de l’abstention

 

4) Point d’information : fermeture exceptionnelle de l’axe nord du RER B du 12 au 14 août 2023

Un représentant de la préfecture régionale d’Ile de France est venu présenter la problématique liée à la fermeture exceptionnelle de l’axe nord du RER B du 12 au 14 août 2023. Des moyens de substitution seront proposés mais pas suffisants pour gérer le flux des usagers important même à cette période de l’année, soit environ 200 000 usagers. La demande de la préfecture est que les maximum d’agents ne travaillent pas sur site et plus particulièrement le lundi 14 août et que les administrations soient exceptionnellement fermées. L’objectif de cette fermeture étant également de limiter les obligations liées aux activités connexes à l’ouverture du ministère (gardiennage, ménage, cantine…).

L’Administration a répondu favorablement à cette demande en confirmant que les sites parisiens du ministère de l’agriculture seront fermés.

Les agents devront être en télétravail ou si cela n’est pas possible en RTT ou en congé. L’Administration assure de la bienveillance qui sera de mise au bénéfice des agents notamment pour l’octroi d’un jour de télétravail exceptionnel le lundi 14 août.

La CFDT prend acte de la fermeture des sites parisiens du MASA mais s’interroge sur liberté de choix qu’auront les agents dont certains pourraient être contraints de prendre un jour de congé ou de récupération.

 




Résultats de la campagne de mobilité générale de 2023 + addendum

Les résultats de la réunion décisionnelle, séances des 12 et 13 juin 2023 ,  relatifs à la campagne de mobilité générale 2023  ont été publiés aujourd’hui, jeudi 15 juin 2023 + addendum (voir en fin d’article).

Les résultats sont également accessibles sur l’intranet du ministère

Les décisions de l’administration mentionnant une réserve ou une expertise seront étudiées lors de la réunion décisionnelle du 27 juin 2023, pour une publication prévue le 30 juin 2023.

Nous vous tiendrons informés de la publication des résultats de cette prochaine réunion.

Pour les collègues qui ont postulé sur un poste au MTE, les résultats sont disponibles sur la page dédiée du MTE.

Le SPAgri-CFDT se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

 

Résultats de la réunion décisionnelle n°1 des 12 et 13  juin 2023 :

resultats_mobilite_printemps_2023_reunion_decisionnelle_no1_cle8851f4-1

 

• Addendum du 16 juin aux résultats de la réunion décisionnelle n°1 des 12 et 13  juin 2023 :

addendum_resultats_mobilite_printemps_2023_reunion_decisionnelle_no1_cle827bfb




Annonces du gouvernement sur le pouvoir d’achat : peut mieux faire!

Le 12 juin 2023, Stanislas Guerini a annoncé aux organisations syndicales les mesures prises par le gouvernement concernant le pouvoir d’achat des agents de la fonction publique.

Ces mesures concernent :

  • l’augmentation de 1,5% du point d’indice au 1er juillet 2023
  • l’augmentation de 5 points d’indice à tous les agents au 1er janvier 2024
  • prime pouvoir d’achat, entre 300 € et 800 €, versée à l’automne pour tous les agents gagnant au plus 3250€ brut
  • légère correction des grilles des débuts de carrière des catégories C et B
  • reconduction de la GIPA (garantie individuelle de pouvoir d’achat)
  • revalorisation des frais de mission
  • relèvement de 50% à 75% du plafond des remboursements d’abonnement aux transports collectifs

Vous trouverez la déclaration liminaire de la CFDT-Fonctions Publiques portant les revendications à court et moyen termes de la CFDT ainsi que le communiqué de presse de la CFDT-Fonctions Publiques qui  analyse l’ensemble des mesures présentées en séance.




Contrat de fin de carrière pour les IAE au titre de l’année 2024 toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social'); toolTips('.classtoolTips245','Ingénieur de l\'agriculture et de l\'environnement');

La note de service relative au contrat de fin de carrière pour les ingénieurs de l’agriculture et de l’environnement (IAE) du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) au titre de l’année 2024 a été publiée au BOAgri du 8 juin  2023 (à lire également à la fin de cet article).

Cette note de service précise les conditions d’accès à titre dérogatoire au grade d’ingénieur divisionnaire pour les agents en fin de carrière. Elle concerne plus précisément les IAE qui n’ont pas accédé au grade supérieur en raison d’une entrée tardive dans le corps ou d’une application des règles de gestion du tableau d’avancement (TA) classique.

Pour bénéficier de ce type d’avancement, les agents doivent remplir les conditions statutaires pour l’accès au grade d’IDAE à la date du 31/12/2024 :

– avoir atteint le 4e échelon du 1er grade depuis au moins 2 ans à la date du 31/12/2024,
– justifier, en position d’activité ou de détachement, de 6 ans de services en cette qualité, dont 4 ans dans un service ou un établissement public de l’État.

Cet accès est assorti d’une durée maximale d’activité au terme de laquelle l’agent s’engage à partir à la retraite. Il se traduit  soit par la mise en place d’un contrat de fin de carrière court (CFC court) soit par un contrat de fin de carrière long (CFC long). Pour rappel, au terme de la loi dite « retraite » du 14 avril 2023, dès 2027, le départ à la retraite à taux plein nécessitera d’avoir travaillé 43 ans.

1) Le Contrat de Fin de Carrière court (CFC court) qui permet à l’agent de bénéficier au plus d’un avancement d’échelon après son classement en qualité d’ingénieur divisionnaire. Le départ de l’agent intervient au plus tard dans les 6 mois qui suivent la prise de cet échelon.

2) Le Contrat de Fin de Carrière long (CFC long) permet à l’agent de bénéficier au plus de deux avancements d’échelon après son classement en qualité d’ingénieur divisionnaire.  Le départ de l’agent intervient au plus tard dans les 6 mois qui suivent la prise du deuxième échelon. L’acceptation du CFC est conditionnée à l’occupation d’un poste classé 2 (parcours professionnel). Le cas échéant le poste occupé par l’agent peut  être substantiellement modifié pour être proposé en poste classé 2 .

Le dossier original et complet doit être transmis au responsable de la structure pour avis avant le 4 aout 2023 

A la même date, une copie du dossier doit également être transmise par courriel au bureau de gestion, à l’adresse suivante : cfc-idae-2024.sg@agriculture.gouv.fr

Le responsable de la structure transmet son avis sur cette demande à l’IGAPS coordonnateur, avant le 1 septembre 2023.

 

contrat de fin de carrière IAE

 

 

 

 




Note de service « Accès des agents de catégories B et C de la filière administrative au corps des techniciens » : encore un effet de surprise !!! toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité'); toolTips('.classtoolTips290','Risques psychosociaux');

La note de service SG/SRH/SDCAR/2023-306 du 05/05/2023  précise les conditions de détachement pour les agents de la catégorie B, ou d’accès, pour les agents de la catégorie C de la filière administrative dans le corps des techniciens supérieurs du ministère de l’Agriculture (TSMA).

De quoi s’agit-il ? A l’origine l’idée était de permettre le passage d’un adjoint administratif dans le corps des adjoints techniques et des secrétaires administratifs dans le corps des techniciens supérieurs. L’esprit du dispositif était de permettre à des agents de la filière administrative qui occupaient déjà des fonctions techniques d’intégrer le corps technique correspondant à leur catégorie leur permettant, notamment, d’envisager la poursuite de leur carrière sur des missions techniques.

Quid de la note du 05/05/2023?

Pour les agents de la catégorie B la note de service précise le mode opératoire pour effectuer une demande de détachement dans le corps des TSMA. La demande se fait à partir de la constitution d’un dossier qui intègre un rapport détaillé, rédigé par le supérieur hiérarchique, relatif aux missions et aux compétences acquises de l’agent sur des fonctions techniques. L’agent doit exercer des missions techniques depuis au moins trois ans.  Le dossier est transmis à l’IGAPS territorialement compétent et au directeur de la structure qui émettent un avis motivé. L’étape suivante est le passage en commission avec la présence requise de l’IGAPS référent du corps qui va établir une liste des candidatures retenues. In fine, l’arbitrage est à la charge du chef du service des ressources humaines.

La CFDT s’étonne, pour sa mise en œuvre en 2023, du calendrier proposé. A savoir un dépôt des dossiers avant le 29 octobre de l’année N-1, une tenue de la commission au cours du premier trimestre de l’année N et le détachement des agents retenus au 1er mai. La dernière commission s’est tenue au mois d’avril 2022 et il semblerait que les détachements des agents concernés sont toujours en attente. Par ailleurs, il n’y a pas eu de commission depuis le début de l’année 2023. On s’oriente donc vers une année blanche, comme se fut le cas en 2022 pour le CIA, et ce, sans concertation ni même information des organisations syndicales.

Pour ce qui concerne les agents de la catégorie C la note de service dans son point deux est très explicite quant à expliquer que les demandes de détachement des adjoints administratifs dans les corps des adjoints techniques ne sont plus examinées. Concrètement cela veut dire que pour les agents de la catégorie C la voie pour passer de la filière administrative à la filière technique est désormais, et uniquement, via l’inscription sur la liste d’aptitude des TSMA. Le dispositif prévu dans la note du SG/SRH/SDCAR/2021-341du 10/05/21 qui définissait les règles du détachement des adjoints administratifs dans la filière technique fait donc partie du passé.

Cette nouvelle procédure d’accès au corps technique pour les catégories C est  en lien avec l’évolution des conditions d’intégration à la liste d’aptitude des TSMA. Depuis 2022 les agents de la filière administrative et technique de la catégorie C peuvent, en effet, figurer sur la liste d’aptitude des TSMA sans distinction d’appartenance entre la filière administrative et technique, sous condition de répondre aux exigences statutaires du corps des TSMA. En réponse à la demande d’explications de la CFDT su ce sujet lors du GT « bilan des avancements et des promotions 2022 » du 31 mai dernier l’administration à précisé que cette évolution permettait d’harmoniser les pratiques tout en favorisant l’accès de la catégorie C à la catégorie B. La CFDT en prend acte et restera très attentive sur les moyens mis en œuvre via la liste d’aptitude  pour répondre à cet objectif. 

2023-306_final




Secrétaire administratif : examen professionnel d’accès aux grades de classe supérieure et exceptionnelle au titre de l’année 2023 toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social');

La note de service SG/SRH/SDDPRS/2023-317 du 16/05/2023 publiée au BO Agri du 01/06/2023 concerne les examens professionnels pour l’avancement aux grades de secrétaire administratif de classe supérieure et de secrétaire administratif de classe exceptionnelle relevant du ministre chargé de l’agriculture, au titre de l’année 2023. (A lire également à la fin de cet article).

Pour l’avancement au grade de secrétaire administratif de classe supérieure :

Sont concernés les secrétaires administratifs relevant du ministère de l’Agriculture ayant au moins atteint le 6e échelon du premier grade et justifiant d’au moins trois années de services effectifs dans un corps, cadre d’emplois ou emploi de catégorie B ou de même niveau au 31 décembre 2023.

L’examen se compose d’une épreuve écrite unique d’admission consistant, à partir d’un dossier à caractère administratif, en la résolution d’un cas concret assorti de plusieurs questions destinées à mettre le candidat en situation de travail (durée : 3 heures). Nombre de places : 62

Pour l’avancement au grade de secrétaire administratif de classe exceptionnelle :

Sont concernés les secrétaires administratifs de classe supérieure relevant du ministre de l’agriculture justifiant d’au moins un an d’ancienneté dans le 6e échelon du deuxième grade et d’au moins trois années de services effectifs dans un corps, cadre d’emplois ou emploi de catégorie B ou de même niveau au 31 décembre 2023. L’examen comporte une épreuve d’admissibilité et une épreuve d’admission :

  • L’épreuve d’admissibilité consiste en la rédaction d’une note ou d’une lettre administrative, à l’aide d’un dossier à caractère professionnel (durée : 3 heures ; coefficient 2).
  • L’épreuve d’admission consiste en un entretien avec le jury visant à apprécier les aptitudes et la motivation du candidat sur la base du dossier (RAEP) du candidat (durée : vingt-cinq minutes, dont cinq minutes au plus de présentation, coefficient 3).

Nombre de places : 38

Par ailleurs, conformément aux dispositions transitoires prévues par le II de l’article 3 du décret n°2022-1209 du31 août 2022, les secrétaires administratifs qui, au 1er septembre 2022, réunissaient les conditions pour une promotion à un grade supérieur et ceux qui auraient réuni les conditions pour une promotion au grade supérieur au titre de 2023 sont réputés réunir les conditions prévues par l’article 25 du décret du 11 novembre 2009 précité, dans sa rédaction en vigueur au 1er septembre 2022 pour une promotion au grade supérieur. La promotion de grade au titre de 2022 concernait les agents : pour la classe supérieure qui devaient avoir atteint au moins le 4e échelon du premier grade au 31 décembre 2022 et, pour la classe  exceptionnelle, justifier d’au moins un an dans le 5e échelon du deuxième grade (classe supérieure) également au 31 décembre 2022.

Calendrier

Pour les deux examens :

– Ouverture des inscriptions : du 1er juin au 3 juillet 2023 sur le site http://www.concours.agriculture.gouv.fr/

– Date limite des inscriptions : 3 juillet 2023

– La date limite de dépôt des pièces justificatives par voie électronique :  18 juillet 2023

– Date de l’épreuve écrite (SACS – SACE) : 28 septembre 2023  (Ajaccio, Bordeaux, Cachan, Dijon, Lyon, Montpellier, Rennes, Toulouse. En fonction des candidatures exprimées des centres seront également ouverts dans les départements et collectivités d’outre mer)

Résultats d’admission (SACS) : à partir du 20 octobre 2023

Résultats d’admissibilité (SACE) : à partir du 20 octobre 2023

Pour les candidats admissibles à l’examen de classe exceptionnelle uniquement :

– Date limite d’envoi du dossier RAEP : 8 novembre 2023

– Épreuve orale : à partir du 20 novembre 2023 à Paris

– Résultats d’admission à partir du 29 novembre 2023

Préparation

Des formations de préparation aux épreuves écrites ainsi qu’à la rédaction du dossier RAEP et à l’épreuve orale d’admission sont proposées au niveau régional accessibles  le site Internet de la formation continue http://www.formco.agriculture.gouv.fr et pour celles proposées en interministériel, sur le site Internet http://safire.fonction-publique.gouv.fr

A noter également que les rapports des jury des sessions précédentes se trouvent sur le site Internet des concours à la rubrique espace de téléchargement (https://www.concours.agriculture.gouv.fr/espace-telechargement/bilans-rapports-des-jurys-et-attendus-des-jurys/).

Exemn pro SA classe ex et sup 2023-317_final

 

 




Avancement de grade au choix au titre de l’année 2024

La note de service SG/SRH/SDCAR/2023-359 du 31/05/2023  qui concerne les propositions d’avancement de grade des personnels relevant du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) au titre de 2024 été publiée au BO Agri du 1er juin 2023 (voir également à la fin de l’article)

L’avancement  de grade des personnels du ministère en charge de l’agriculture est encadré par les lignes directrices de gestion (LDG).

Sont concernés  :
– les inspecteurs de santé publique vétérinaire ;
– les ingénieurs de l’agriculture et de l’environnement ;
– les attachés d’administration ;
– les assistants sociaux ;
– les secrétaires administratifs ;
– les techniciens supérieurs du MAA ;
– les adjoints administratifs ;
– les adjoints techniques ;
– les ingénieurs de recherche ;
– les ingénieurs d’étude ;
– les infirmiers ;
– les techniciens de formation et de recherche ;
– les adjoints techniques de formation et de recherche ;
– les adjoints techniques de l’enseignement.

Calendrier

15  juin 2023 : date limite pour vérifier votre situation individuelle auprès de votre gestionnaire de proximité
22  juin 2023 : date limite de remontée des propositions des chefs de service aux Igaps

La note rappelle, entre autres, l’obligation faite aux directeurs et chefs de service d’informer les agents promouvables lorsqu’ils les proposent, mais aussi lorsqu’ils ne les proposent pas en leur expliquant les raisons.

Elle recense, en annexe, les 25 critères de discrimination reconnus par le législateur et auxquels il convient d’être attentif dans le cadre de la politique de promotion de l’égalité et de la diversité. De même, elle met l’accent sur le respect de l’équilibre entre les femmes et les hommes.

En cas d’absence d’information de la part de votre hiérarchie et/ou de désaccord, et si votre avancement n’a pas été abordé récemment avec votre Igaps lors de son passage dans votre structure, la CFDT vous conseille de solliciter rapidement un rendez-vous, au minimum téléphonique.

Le SPAgri-CFDT se tient évidemment à votre disposition pour vous appuyer dans vos démarches

Corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (IPEF) : une note de service spécifique a été publiée le 31/05/2023 voir ici notre article

A noter également que les modalités d’accès au grade « hors classe » et à l’« l’échelon spécial » de la hors classe pour les attachés et les IAE est désormais intégrée dans la note de service générale.

Avancement personnels MASA 2023 poiur 2024




Propositions d’avancement de grade des IPEF (2024) toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social'); toolTips('.classtoolTips270','

Ingénieur des ponts, des eaux et des forêts

');

La note de service SG/SRH/SDCAR/2023-347, publiée le 25 mai 2023 au Bulletin officiel du ministère de l’Agriculture, traite des propositions d’avancement de grade, au titre de l’année 2024, pour les promotions dans les grades d’ingénieur en chef et d’ingénieur général de classe normale des ponts, des eaux et des forêts, du ministère chargé de la transition écologique et du ministère chargé de l’agriculture (Cette note est également reproduite ci-dessous).

L’annexe I de cette instruction rappelle, d’une part, les critères statutaires de promouvabilité et les lignes directrices de gestion portant sur les parcours professionnels et les promotions à prendre en compte pour l’établissement des tableaux de promotion 2024 et, d’autre part, la procédure et le calendrier de recueil des propositions.

Par souci d’équité et de rationalisation du processus de promotion des agents, la date de la promotion des IPEF a été alignée sur celle des autres corps gérés tant par le ministère de l’Agriculture que le ministère de la Transition écologique, soit au 1er janvier 2024.

Calendrier

22 juin 2023 : date limite de réception des propositions des chefs de service par les responsables d’harmonisation ;

7 septembre 2023 : date limite de réception des propositions des responsables d’harmonisation par le centre interministériel de gestion des IPEF ;

30 novembre 2023 : date prévisionnelle de publication des tableaux d’avancement.

 

2023-347_final